mardi 11 février 2020

Je cherche un psy (à marseille et Uzès)... Pourquoi ?

Je viens travailler un psy... Pourquoi ?

Pourquoi aller voir un psy, et plus particulièrement un gestalt thérapeute ? mais aussi pourquoi s'en passer en allant marcher, danser, peindre, dessiner, créer, chanter, filmer, bouger, sortir, rencontrer, aimer...

Quel serait le point commun entre toutes ces activités qui impliquent le corps ? Se divertir, fuir, créer, se dépasser, sentir son corps? Lorsque l'on se sent seul dans la difficulté, et que l'on désire mettre en route un changement, quoi de plus naturel que de commencer par son propre corps, initier un effort, se déplacer, sortir de sa prison (dorée ou infernale), sortir d'une impasse individuelle et ouvrir à du neuf, à la recherche d'une main tendue, d'un espace relationnel plus sain que par le passé ? Quand l'esprit semble figé, le corps peut-il être notre réserve de liberté ?

Qu'est-ce qui réuni la danse, le cinéma, la sexualité, avec la psychothérapie d'inspiration gestaltiste et transpersonnelle ?...

Après des années d'expériences personnelles en tant que pratiquant puis en tant que facilitateur, en cumulant ma casquette de "coach/formateur" dans le domaine de l'image et ma casquette de "psy", l'évidence s'impose:

On peut guider ou être guidé, danser ou être dansé, filmer ou être filmé, caresser ou être caressé, accompagner ou être accompagné sans aucune conscience de ce qui se joue de nous-même, ou avec une fausse conscience, masquée par notre ego et son histoire constellée de blessures: plusieurs disciplines, plusieurs postures qui semblent s'opposer, transforment le contact en un duel et non pas un duo, des camps en guerre sous la lumière, alors qu'à l'ombre persiste une authentique aspiration à une relation profonde qui nous réunit tous, tapi dans l'ombre de espace de l'entre deux ! L'ombre de la relation, c'est aussi de la relation. dualité de l'ombre et de la lumière, ou complémentarité; il faut peut être changer de point de vue, et accepter la relation de l'ombre avec la lumière.

Notre humanité s'est forgée dans la relation, dans un espace quasi-mystique qui disparait lorsque l'autre s'éloigne. Et pour que cet espace si mystérieux réapparaisse, il faut se remettre en quête d'un autre, il faut un nouveau tiers de qualité, une altérité, une différence, un contraste, un mouvement, une juste distance, un contact, une émotion ! Je crois chercher un autre, et je retrouve la relation. Avec ses joies et ses obstacles venus du passé.

Voici le point commun à toutes les disciplines: Dans une situation d'impasse, on peut réagir et décider de dominer, de vaincre, de réussir, de durcir son ego, de se figer dans une posture, d'un coté ou de l'autre (faire danser l'autre ou subir la danse de l'autre par exemple), choisir son camp unique, sa tribu ("nous"), parfois en s'oubliant soi ou en oubliant l'autre camp (eux) quand on ne veut pas le détruire ou le fuir, mais surtout, en n'ayant aucunement conscience qu'il est principalement question d'explorer la relation avec l'autre et d'y découvrir des trésors cachés. Dans l'entre deux. Se croire soi et l'autre. toi et moi. Mais se rendre compte que l'important se niche dans l'espace commun, au delà du visible et du confortable. Un continent toujours neuf et quasi inconnu, seulement accessible dans l'instant présent; partir en terre inconnue, c'est oser l'aventure intérieure (développer son "je"). Une perspective inattendue s'ouvre chaque seconde, désirons-nous respecter notre appel intérieur et oser s'y aventurer ?


Nous sommes tous des individus avec une histoire de croissance personnelle, mais nous partageons la même essence transpersonnelle qui nous nourrit, et dont nous nous sentons séparé depuis notre naissance: l'espace privilégié de la relation à deux, une histoire qui débute par la fusion, puis se poursuit par la séparation, et surtout se met en quête d'une ré-union plus grande, à travers l'exploration d'un chemin de ré-unification globale, un travail d'alliance dans un espace qui se cultive et se co-crée à deux: le jardin intérieur relationnel sacré. Puis vient ensuite l'espace du collectif plus profane: prendre sa place dans un groupe.

Quelque soit la discipline, chaque seconde, la vie nous propose un choix: se rattacher au passé connu (qui fait résonner en nous l'enfant blessé qui s'isole) ou oser le présent inconnu (dans l'adulte qui se construit peu à peu en s'engageant dans la réunion); se battre, se séparer ou bien s'accueillir, s'unir; penser la dissidence dans sa tête ou bien sentir l'unité dans son corps, fuir ou bien prendre sa place, se divertir ou bien s'engager… choisir entre le Mental-Impasse et le Corps-Perspective !

Il est temps de quitter le rivage de notre îlot statique et isolé dans notre vie cérébrée, pour voguer vers une nouvelle liberté qui s'explore dans un corps en mouvement; passer d'un individu qui pense sa vie, à deux corps sensibles qui ressentent et se réunissent, en dessinant une œuvre d'art relationnelle en mouvement: comment développer un art de sentir, de ressentir, d'inclure ce qui émerge en nous, entre nous, et passer de "subir" à "créer" un espace commun de liberté ? Et se nourrir personnellement de ce qui a été créé à deux ?

Passer d'un personnage superficiel/mental à son désir profond d'adulte:
le cycle de la transformation

On peut passer l'ensemble de sa vie à ignorer son vide intérieur, à danser seul comme un automate, à regarder la vie comme un notaire ou un huissier, à faire l'amour comme un robot (ou un pantin de bois comme le personnage de Pinocchio utilisé sur le poster), ou encore à ressasser sa vie passée sur le divan d'un psychanalyste. Dans la fuite, l'évitement, la culpabilité, la honte, la soumission ou la domination... comme un hamster pris au piège dans sa cage. Certains vont plutôt choisir des mécanismes plus discrets comme la mentalisation, la justification, la négociation, la transaction, ou encore la consommation; il s'agit toujours inconsciemment de fuir l'essentiel. le manque. le vide. L'appel à soi, à l'authentique, au véritable, à l'évident. Que de temps perdu à se mentir !

Peut être n'avons-nous plus tout ce temps là. Et au fond de nous, nous savons que c'est la RELATION qui est au cœur de nos maladresses, de nos blessures, et c'est par là que passera notre liberté. Réparer les relations du passé en soi, pour s'offrir un espace de relation dans le présent.

Comment ? Il faut du concret !

L'accompagnement qui vous est proposé ici en Gestalt thérapie vous invite à une expérience de présence et de conscience corporelle, à travers n'importe quelle disciplines (thérapie individuelle ou couple, danse libre, psy-boxe, art-thérapie, transe...) dont le fond universel résonne en nous tous. Pour croitre ensemble, dans un espace plus conscient, plus présent, plus écologique, plus libre. Plus en RELATION; avec les autres, et principalement avec nous-même. Aimer/Être aimé: une relation duo à double sens !

La proposition parait simple mais elle demande en fait beaucoup d'implication: observer l'écorce qui nous protège et nous enferme, laisser émerger les blessures de notre histoire, réparer jusqu'au seuil de notre audace, accepter de baisser le pont-levis, accueillir la peur, la traverser, se lancer dans l'inconnu, oser ! Se laisser transformer sur un chemin de moindre résistance ! Être neuf ! Se laisser sentir, ressentir.

Commencer un travail d'accompagnement psycho-corporel, c'est aussi accepter de s'engager dans un couple de travail, le duo client-thérapeute. Et en gestalt, c'est principalement la relation qui est au cœur du travail: quelles sont mes résistances à l'engagement, au respect du cadre; quelles sont mes compétences au partage de mes ressentis, de mes besoins; une exploration de la verbalisation de mes demandes, tout en expérimentant l'écoute, de soi, de l'autre… prendre sa place comme peut être jamais personne ne vous l'a proposé. Suis-je prêt à changer en profondeur à travers une relation saine et sécure; ou bien mon impatience ou ma peur de perdre m'amènent-ils vers un trop de recherches de solutions rapides, des "sparadraps" de l'âme ?

Prêt pour un voyage de transformation en 3 étapes: observer, accueillir, agir dans son corps !

Venez explorer le changement dans votre corps, seul ou à deux ! 

Il n'est pas ici question de recettes toutes faites. Il est question de se rencontrer, et d'explorer à deux ce qui peut se passer lorsque l'on change de point de vue, que l'on élargit sa propre focale, et que petit à petit, notre perspective s'élargit, notre capacité à respirer s'agrandit. Avant de descendre dans le puit et de commencer à travailler sur votre histoire, rencontrons-nous et laissons venir le chemin qui se dessine...

Livre "La conscience est un sport de combat" / éditions transpersonnelles

Contact:
JC Fouché - Gestalt/Transpersonnel
Psychopraticien certifié
Membre d'EUROTAS (Association Européenne du Transpersonnel)
06 09 79 49 39